Les chroniques de l’ete 1ere escale : Les mesurettes… c’est fini !

Le concept des chronique de l’été : On profite de l’été pour vous emmener visiter l’Organisation de demain… celle qui performe car elle s’adapte en continu à son environnement incertain et complexe…

Le 21 juin c’est demain… signe que l’on va pouvoir se plonger dans un océan de musiques diverses et variées, mais aussi promesse d’une détente estivale bien méritée. Un moment privilégié, certes, pour couper avec le travail, mais aussi pour régénérer ses neurones, prendre du recul, et se projeter dans les transformations de fond à opérer. Chez Spindle, c’est notre quotidien… ça tombe bien ! Et comme demain commence aujourd’hui, on s’est dit qu’on pourrait vous y aider avec quelques chroniques estivales, pas prises de tête, mais bien utiles pour se doter d’une vision du nouveau paradigme à instaurer… Aïe le grand mot est lâché !

Paradigme… ou changement de niveau 2… bref, si vous essayez encore de faire du mieux de la même chose, de coller des pachs ou de colmater des brèches, vous avez sans doute constaté que cela fonctionne de moins en moins… d’une part, parce que les solutions d’hier ne sont déjà plus celles d’aujourd’hui, d’autre part, parce que plus personne n’est dupe : ni les jeunes bien informés qui veulent du sens, de l’authenticité et de la congruence, ni les vieux de la vieille à qui on ne la fait plus… même s’ils ont développé des aptitudes à faire semblant, histoire de traverser les tempêtes en évitant de trop boire la tasse.

Qu’est-ce qui nous arrive ? Une bifurcation !

Pour comprendre pourquoi le temps n’est plus aux mesurettes, on vous conseille de prendre une heure pour regarder la conférence de Marc Halévy, prospectiviste et physicien, « Qu’est-ce qui nous arrive ? » (www.youtube.com/watch?v=SPNc8SFB8x8 ) Car la réponse est simple finalement : c’est la faute à la bifurcation ! Un cycle, commencé il y a environ 550 ans, est en train de mourir, un autre a vu le jour au début du 21ème siècle…les 2 courbes sont en train de se croiser, générant une période de chaos dont nous ne sommes peut-être qu’aux prémices… et voilà que ça tombe sur nous ! Quelle calamité penseront les uns, quelle opportunité diront les autres… Car étymologiquement, le chaos est un espace béant dans lequel la parole peut renaître ; un espace où tout est possible, le meilleur comme le pire. Notre grande chance est que nous pouvons être acteur de cette bifurcation et peser de tout notre poids, du bon côté de la force. Quelle force ?

Les 5 ruptures identifiées par Marc Halévy sont de nature technologique bien sûr, mais aussi économique, écologique, organisationnelle et éthique :

  • Rupture économique: passage d’une économie de masse et de prix à une économie des intelligences et de la valeur ;
  • Rupture technologique: Des technologies mécaniques à la révolution numérique bien sûr, ludique, robotique, algorythmique ;
  • Rupture écologique: passer de l’abondance à la pénurie ;
  • Rupture sociologique et organique: d’un modèle hiérarchique pyramidal à un modèle de communautés organiques fonctionnant selon les principes de subsidiarité et de solidarité ;
  • Rupture Ethique: passer de réussir dans la vie à réussir sa vie…

Pas besoin d’avoir retrouvé tous ses neurones après 3 semaines de vacances pour comprendre qu’il s’agit d’une mutation majeure… et que ce mouvement est bien en route, tant nous en observons chaque jour des signes tangibles.

En bonne logique, la question suivante est donc : « Et maintenant, on fait quoi ? »  En tant que personne, chacun tirera ses propres conclusions, identifiera des envies, des peurs, des frustrations aussi, tant on aimerait parfois avoir dépassé cette bifurcation. En tant que fonction, les dirigeants s’interrogeront sur les actions à initier pour surfer sur ces ruptures complexes plutôt que les subir et s’y noyer.

Intégrer la complexité à l’intérieur pour y faire face à l’extérieur…

« Ce qu’on ne peut pas éviter, faut le vouloir » dit un de mes adages préférés… mais par où commencer ? Par ce qui dépend de soi nous souffle le bon sens. Ça tombe bien, il parait qu’un escalier se balaye par le haut. Donc observer en continu ce monde en mutation, expérimenter de nouvelles pratiques en équipes de direction (Atelier découverte expérientiel : https://spindle.team/voyages/ ), accepter de ne plus savoir, s’aligner tous les 3 ou 6 mois sur de nouvelles priorités stratégiques…

Bon, on va être sympa avec vos neurones fatigués par la complication généralisée qu’est devenu votre quotidien ; on arrête là pour aujourd’hui. La suite dans nos prochaines Chroniques. Escale n°2 : « New ways of working » Késako?

A très vite !